Les maquis

Les maquis

Les maquis se développent suite à la mise en place du STO pour cacher une partie de ceux qui refusent le départ pour l'Allemagne.
Ces premiers maquis constituent un défi pour la France libre : faut-il incorporer tous leurs membres à la Résistance ? Comment assurer leur entraînement, leur hébergement et leur ravitaillement sans attirer l'attention? Une première vague de répression à l'automne 1943 et les rigueurs de l'hiver 1943-1944 entraînent la fin de nombreux maquis. Ceux qui survivent ou se reforment au printemps 1944 sont alors composés d'éléments fermement décidés à se battre. Leurs rangs grossissent à l'approche de la Libération. Les maquis d'Eure-et-Loir sont fondés à cette époque, surtout dans le Perche.

En février 1944, près de la Ferté-Vidame, Roussel puis Roland Farjon commandent un maquis de 80 hommes et coopèrent avec le proche maquis de crucey-Brezolles. En mai 1944, en forêt de Fréteval (Loir-et-Cher) un maquis alimenté par le réseau comète se spécialise dans la prise en charge et l'exfiltration d'aviateurs alliés.
Les maquisards vivent dans des conditions précaires : ils se fabriquent des abris de fortune, discrets et facilement démontables, et se ravitaillent à l'aide de cartes d'alimentation falsifiées ou volées et avec des complicités nouées dans les villages alentour. La formation au maniement des armes occupe l'essentiel du temps en dehors des opérations.
Après le débarquement en Normandie, les résistants se regroupent dans les maquis. Ceux de Plainville et Beaumont-les-Autels participent activement à la libération du département.

Les maquis (16,4 Mo)