L'action

L’action

La logistique : les parachutages d'armes et de matériel depuis Londres sont une entreprise périlleuse : des messages radio des annonces la veille pour la nuit du lendemain déclenchent la mise en po­sition des résistants sur le terrain. Plusieurs dizaines de parachutages ont lieu en Eure-et-Loir, essentiellement en 1944. II faut aussi se nourrir et ravitailler les réfractaires au STO, les aviateurs alliés ou les prisonniers évadés pris en charge par la 

Résistance: le vol de cartes d'alimentation et de tickets de rationnement, parfois avec la complicité des maires et des fonctionnaires, ainsi que l'aide des populations locales y pourvoient.

Les sabotages : les voies de chemin de fer, très utilisées par les Allemands, sont rapidement prises pour cibles. Les voies sont déboulonnées et des explosifs posés pour provoquer des déraillements ou détruire les trains.
Ces opérations s'amplifient en 1943 et 1944, conduites surtout par les groupes FTP, et n'épargnent aucune ligne. Non sans risque : les voies sont surveillées, la manipulation des explosifs est dangereuse, l'imprévu toujours possible, comme en font l'expérience les membres de la section FTP de Courville tués ou arrêtés après avoir été surpris par une patrouille allemande au cours d'un sabotage.Autres cibles: les lignes téléphoniques, l'alimentation électrique et même la production et le matériel agricoles afin de gêner les réquisitions allemandes.

Les filières d'évasion : l'aide aux prisonniers évadés est surtout le fait de la section FTP de Vovette et se manifeste par la production de faux papiers et la planque d’évadés du camp de Voves.

Les attentats : les assassinats prémédités de membres de l'armée allemande restent rares en Eure-et-Loir (4 cas), ce qui s'explique par l'extrême dangerosité de ces actions et la préparation minutieuse qu'elles exigent, tout comme les attaques de convois et véhicules avant l'été 1944.

L’action (16 Mo)