La garderie d'enfants

Dès août 1914, au départ des soldats vers le front, les hommes non mobilisés, les femmes et les enfants sont sollicités pour participer à l’effort de guerre, formant le front de l’intérieur. Des femmes se retrouvant sans revenus bénéficient d’une aide alimentaire et d’une allocation journalière pour élever leurs enfants. L’aide est insuffisante et les contraint à travailler, notamment dans les usines. En dehors des heures d’école,  la garde des enfants est organisée par des associations. A Chartres, une société organise la garde des enfants de la cité dont les mères travaillent notamment à l’usine de guerre de Lucé. Elle organise l’accueil de plus de 500 enfants. Elle sollicite en 1917 une des salles des archives, précédemment occupée par le collège. La mairie de Chartres fournit l’appareil de chauffage et le combustible nécessaire. La garderie ouverte aux filles et aux garçons de 7 à 13 ans,  fonctionne le jeudi de 13h30 à 18 heures. Au programme : « chant, gymnastique, promenade, jardinage, conférences familières sur des objets simples se rapportant à la guerre, séances de contes merveilleux, travaux à l’aiguille, dessin et coloriage ».