15 J : fonds Grandet-Bailly papiers de Claude Louis Bailly (1679-1797)

Secrétaire du Gouverneur puis commissaire de la Marine à l'île de France (aujourd'hui île Maurice) de 1769 à 1787, Claude Louis Bailly fut notamment chargé de la liquidation de la Compagnie française des Indes. Ses archives offrent un témoignage exceptionnel sur l'île Maurice au XVIIIe siècle.

Cotes extrêmes

FRAD028 / 15 J 1-92

Présentation du producteur

La sous-série 15 J est constituée de papiers ayant appartenu à la famille Grandet-Bailly.

Natif de Quingey en Franche-Comté, Claude Louis Bailly est le fils d'Antoine Bailly, échevin au magistrat de Quingey et de Françoise Henneinand. Il arrive à l'île de France [l'actuelle île Maurice] le 6 juin 1769 comme secrétaire du Gouverneur général : c'est la première fonction officielle que nous lui connaissions .

Bailly assure encore les fonctions de secrétaire du gouverneur en 1771 au moment de son mariage avec Jeanne Vial (une habitante de l'île) et lors de l'intendance de Jacques Maillart-Dumesle à partir de 1772.

Ce dernier demande pour Bailly le brevet de sous-commissaire de la Marine et le charge du Bureau de l'Intendance. Il exerce cette charge pendant la liquidation de la Compagnie des Indes à laquelle il prend également part de 1776 à 1780. Il devient par la suite commissaire et contrôleur de la Marine à l'île de France entre 1780 et 1787.

Claude Louis Bailly a une fille, Françoise Marie Charlotte Bailly, née le 11 janvier 1778 à l'île de France. Celle-ci, rentrée en France, épouse le 14 prairial an III [2 juin 1795] Jacques Nicolas Grandet de la Villette, neveu du propriétaire de la seigneurie de Vauventriers (sur l'actuelle commune de Champhol en Eure-et-Loir)

Claude Louis Bailly décède à l'île de France le 2 septembre 1796.

Présentation du contenu

Ce fonds comporte des documents tout à fait intéressants concernant l'administration de l'île de France au XVIIIe siècle ainsi que de documents relatifs à la liquidation de la Compagnie française des Indes [1]aux îles de France et de Bourbon. Ces documents proviennent selon toute vraisemblance de Claude Louis Bailly qui exerça différentes fonctions administratives à l'île de France dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle et dont la fille, Françoise Marie Charlotte Bailly, épousa Jacques Nicolas Grandet de la Villette. On peut penser que Françoise Marie Charlotte Bailly hérita des archives personnelles de son père qui échurent ensuite à ses propres descendants.

Ces dossiers occupent un volume d'un peu moins d'un mètre linéaire et vont du XVIIe à la fin du XVIIIe siècle.

Papiers concernant l'administration de l'île de France (aujourd'hui île Maurice)

L'île de France appartient à l'archipel des Mascareignes qui comprend également l'île Bourbon (aujourd'hui île de la Réunion) et l'île Rodrigue. Découverte par les Portugais en 1498, l'île de France a d'abord été occupée par les Hollandais qui lui préfèrent finalement l'île de Java en Insulinde. Après le passage des pirates, elle n'échoit aux Français qu'à partir de 1721 par le biais de la Compagnie française des Indes qui détient déjà l'île Bourbon depuis 1664.

En 1764, le roi de France reprend officiellement les possessions de la Compagnie des Indes. Il faut cependant attendre l'édit royal du 25 septembre 1766 pour voir émerger l'organisation du gouvernement civil des Mascareignes partagé entre un Gouverneur général détenteur de l'autorité militaire et un intendant chargé des questions économiques et financières. La rétrocession prend finalement effet aux îles de France et de Bourbon le 14 juillet 1767 par la nomination du gouverneur général Daniel Dumas et de l'intendant (ou commissaire-ordonnateur) Pierre Poivre. Les archives contenues dans le fonds "Grandet-Bailly" concernant l'administration de l'île de France débutent avec les papiers de ces deux personnages.

Les deux hommes sont d'une personnalité tout à fait opposée. Daniel Dumas, vieux militaire, n'a guère de projet pour l'île tandis que Pierre Poivre, "voyageur philosophe", déborde d'ambition et veut tenter d'y introduire la culture des épices. Les mémoires que rédige Pierre Poivre à ce sujet [2] constituent la preuve de son acharnement. Cependant, son projet n'est pas du tout suivi et ne remporte pas le succès escompté dans l'île : les seuls plants de muscadiers et girofliers développés sont ceux du domaine de Monplaisir, dans le quartier des Pamplemousses, pris en main par un de ses élèves, Nicolas de Céré. Les querelles entre Poivre et Dumas sont incessantes : "avec un art consommé, chacun se met à écrire au Ministre pour dépeindre son collègue comme une parfaite canaille et en demander le rappel" [3]. Dumas est finalement rappelé en France en 1768.

Le chevalier Desroches, successeur de Dumas ne s'entend guère mieux avec Pierre Poivre. Plus ambitieux cependant, Desroches a pour idée d'introduire une caste nobiliaire dans l'île mais ce projet s'éloigne totalement des préoccupations de Poivre. Malgré leurs oppositions, les deux hommes parviennent à remettre en état la ville de Port-Louis, négligée par les précédents gouverneurs. Les rivalités permanentes entre Desroches et Poivre apparaissent nettement dans les papiers composant ce fonds, notamment dans la série de copies de pièces numérotées qui semblent avoir été rassemblées pour former un dossier contre Poivre [4] et dans la correspondance du chevalier Desroches qui ne cesse de dénigrer l'action de Poivre [5].

Enfin, Jacques Maillart-Dumesle, successeur de Pierre Poivre, ne semble pas non plus partager les vues de son prédécesseur : toutes les lettres qu'il adresse à Pierre Poivre lui reprochent des erreurs décelées dans son administration.

Le reste des documents concerne l'administration de l'île après 1776, sous les gouvernements d'Antoine Guiran de La Brillanne puis du vicomte François de Souilhac [6]. Il s'agit pour l'essentiel de la correspondance que les différents administrateurs envoient à leur supérieur hiérarchique, le Ministre de la Marine. Pour la plupart, ce sont des minutes ou des projets de lettres qui sont présentées dans l'ordre chronologique.

Papiers concernant la Compagnie des Indes

Créée en 1664, la Compagnie française des Indes est une compagnie à charte donnant le droit à un groupe de négociants de conduire les affaires de la nation en Orient. Régie par des directeurs généraux nommés par le roi, elle connaît son apogée dans les années 1730-1740 mais la guerre de Sept Ans (1756-1763), très vive en Orient, cause sa perte. D'une part, la liberté de commerce, rétablie le 2 mars 1754, signifie la fin du monopole de la Compagnie. D'autre part, suite à la guerre, les comptoirs qu'elle détient en Orient sont endommagés ce qui cause sa faillite. Toutes ses possessions sont alors remises au roi et une commission de cinq membres chargés d'opérer la liquidation est mise en place le 16 mai 1765. La rétrocession de l'île de France au roi prend effet le 14 juillet 1767 par la nomination des premiers administrateurs royaux : Jean Daniel Dumas et Pierre Poivre.

Ce sont les documents concernant les comptes de la Compagnie et sa liquidation aux îles de France et de Bourbon qui se trouvent dans le fonds "Grandet-Bailly". Il s'agit principalement de pièces de comptes (recettes et dépenses) et de quittances des débiteurs de la Compagnie. Les personnes chargées de la liquidation, M. Broutin et M. Tournais, sont particulièrement rigoureuses tant envers les créanciers qu'envers les débiteurs de la Compagnie. Broutin est commis par le roi "pour le recouvrement des sommes dues à la Compagnie des Indes aux îles de France et de Bourbon" [7].. Tournais est son représentant à l'île de France [8] . Il est aidé dans sa tâche par Claude Louis Bailly, alors sous-commissaire de la Marine. La correspondance de ce dernier relative à la liquidation de la Compagnie et les pièces de comptes traitées par lui constituent une part importante de ce fonds.

Papiers concernant la Compagnie des Indes

Les archives dont nous disposons nous permettent d'entrevoir la vie et le rôle de Claude Louis Bailly à l'île de France.

Arrivé le 6 juin 1769 comme secrétaire du Gouverneur général, il a donc pu suivre les querelles des gouverneurs Dumas et Desroches avec l'intendant Pierre Poivre. Cela expliquerait qu'il ait récupéré dans ses papiers personnels des copies de documents concernant ce dernier.
Peut-être est-il à l'origine du dossier numéroté [9]?

Outre ses fonctions, les papiers de Claude Louis Bailly évoquent des membres de sa famille dont certains n'ont pas pu être identifiés [10] . On sait simplement que Claude Louis Bailly a un frère, résidant à l'île de France, et également un cousin nommé Joseph Bailly, résidant à Paris. Tous les membres de cette famille semblent avoir effectué de nombreuses opérations financières entre la France et l'île de France comme en témoigne la correspondance contenue dans les articles 15 J 87 à 92.

Intérêt et originalité du fonds

L'intérêt de ce fonds réside dans les documents concernant l'île de France. Ceux-ci, même s'ils ne sont pas toujours des originaux, sont d'autant plus remarquables qu'ils nous apportent des renseignements d'une part sur le gouvernement de l'île de France sous l'Ancien Régime et d'autre part sur le déroulement de la liquidation de la Compagnie des Indes dans une colonie française. Les documents dont nous disposons témoignent des querelles et des projets entretenus par Pierre Poivre. Dans l'historiographie de l'île de France, Pierre Poivre est souvent présenté comme le savant aventureux qui a tenté d'apporter un nouvel élan à l'île par l'introduction de la culture des épices. C'est exact, mais les documents contenus dans ce fonds relatent les choses d'un autre point de vue, celui des opposants de Pierre Poivre : les gouverneurs Dumas et Desroches et l'intendant Maillart-Dumesle. Il ne faudra donc pas chercher dans ces archives des pièces qui permettraient de faire l'éloge de Pierre Poivre mais au contraire, le témoignage des moyens mis en œuvre par ses détracteurs pour le dénigrer.

Par ailleurs, la correspondance des gouverneurs et intendants avec le Ministre de la Marine nous indique quelles pouvaient être les requêtes des administrateurs des colonies françaises à leur métropole ainsi que les problèmes rencontrés dans l'exercice de leurs fonctions, notamment les difficultés liées aux relations avec les officiers militaires peu enclins à se laisser dicter leur conduite par les "officiers d'administration" [11].

Le fonds est riche de détails concernant les conditions de vie dans l'île : la description de Port-Louis "cloaque moral et physique" (avant les travaux réalisés par Desroches et Poivre) se révèle étonnante : "On y commettoit des crimes à toutes heures… Les rues tortueuses étaient si étroites que deux hommes de front pouvoient à peine y passer. Des cabanes de bois les bordoient et se tenoient immédiatement de sorte que tout présentoit un ch

s que l'on ne pouvait débrouiller, dans lequel l'air circulait à peine et que la police ne pouvoit pas éclairer. On y avoit également à craindre de l'assassinat, la peste et l'incendie"[12] .
Les documents relatifs à la Compagnie des Indes permettent d'une part de comprendre comment s'est déroulée la liquidation de la Compagnie à l'île de France et d'autre part d'établir la situation financière dans laquelle se trouvait la Compagnie lors de sa liquidation.

Enfin, les papiers de Claude Louis Bailly peuvent apporter des renseignements sur les fonctions qu'il a occupées, mais aussi sur sa vie à l'île de France grâce à la correspondance échangée avec sa famille. Celle-ci se révèle très instructive sur l'ambiance qui pouvait régner dans la colonie. Qu'on en juge par les termes de la lettre qu'il adresse à Jacques Maillart-Dumesle, à l'occasion du départ de celui-ci : "Quelques particuliers m'ont annoncé qu'il vous tardait d'être hors de Bourbon et je n'ai pas de peine à le croire […] car enfin il doit m'être un peu permis de parler du chien de métier qu'un intendant est obligé de faire dans ce pays-ci…" [13] .

  1. Commerce d'Inde en Inde : Commerce pratiqué dans l'océan Indien selon les méthodes orientales et qui consiste à naviguer de port en port partout où il y a possibilité de faire du profit. Il est pratiqué avec des navires construits en Asie et avec un équipage de marins asiatiques. Mais l'état-major est souvent composé d'Européens car ceux-ci savent éviter les corsaires et les accidents. Ils sont donc très recherchés par les commerçants asiatiques.
  2. Cf. articles 15 J 16 et 17.
  3. TOUSSAINT A., "Histoire des îles Mascareignes", Paris, Berger-Levrault, 1972, p. 70.
  4. Cf. articles 15 J 8 à 22.
  5. Cf. articles 15 J 23 à 32.
  6. Cf. tableau des différents gouverneurs et intendants de l'île de France de 1767 à 1787, présenté en commentaire
  7. Cf. l'arrêt du Conseil du roi du 13 février 1775, 15 J 60.
  8. Cf. l'instruction pour le Sr. Tournais, 15 J 60.
  9. Cf. articles 15 J 8 à 22.
  10. Cf. correspondance personnelle de Claude Louis Bailly, articles 15 J 79 à 92.
  11. Cf. lettre de Desroches, décembre 1770, article 15 J 42.
  12. Cf. mémoire concernant le détail des instructions qui ont réglé ma conduite à l'île de France par Pierre Poivre, 28 février 1774, article 15 J 28.
  13. Cf. lettre du 19 décembre 1777, article 15 J 84.

Dates extrêmes

1679-an V [1797]

Métrage

0,30 ml

Commentaire

Tableau des gouverneurs et intendants de l'île de France de 1767 à 1787

  • 1767-1768 : Jean Daniel Dumas et Pierre Poivre
  • 1768-1772 : François Julien du Dresnay Chevalier Desroches et Pierre Poivre
  • 1772-1776 : Charles Louis d'Arsac Chevalier de Ternay et Jacques Maillart-Dumesle
  • 1776-1779 : Chevalier de La Brillanne et Denis Nicolas Foucault
  • 1779-1787: François Vicomte de Souilhacet Denis Nicolas Foucault .

Rappel chronologique

  • 1756-1763 : Guerre de Sept Ans. Août
  • 1764 : Rétrocession des îles Mascareignes au roi de France par la Compagnie des Indes. Choiseul décide de les placer sous le contrôle direct du ministère de la Marine. 16 mai
  • 1765 : Établissement à l'île de France d'une commission de cinq membres pour la liquidation de la Compagnie des Indes. 25 septembre
  • 1766 : Édit royal organisant le gouvernement civil des Mascareignes avec un Gouverneur général à qui appartient l'autorité militaire et un intendant chargé de la partie économique et financière.
  • 1766-1770 : Le duc de Praslin est secrétaire d'État à la Marine. 14 juillet
  • 1767 : La "royalisation" des îles prend effet. Pierre Poivre est nommé intendant (ou commissaire-ordonnateur) et Daniel Dumas Gouverneur général.
  • 1770-1774 : De Boynes est secrétaire d'État à la Marine.
  • 1774-1780 : De Sartine est secrétaire d'État à la Marine.

Lexique des personnes

  • Broutin, Pierre-Michel
    Commissaire du roi nommé pour la liquidation des affaires de la Compagnie des Indes aux îles de France et de Bourbon de 1775 à 1780 environ.
  • Crémont, Honoré de
    Commissaire de la Marine faisant fonction d'ordonnateur à l'île Bourbon de 1767 à 1778.
  • Des Roches, François-Julien du Dresnay, chevalier
    Débutant sa carrière comme marin, il fonde l'Académie de Marine en 1752. En 1767 il succède à Dumas comme Gouverneur général de l'île de France. Néanmoins il s'entend tout aussi mal que son prédécesseur avec Pierre Poivre dont il ne partage aucune des opinions. Malgré leurs incessantes querelles, les deux hommes parviennent tout de même à remettre en état la ville de Port-Louis que les gouverneurs précédents ont considérablement négligée.
  • Dumas, Jean Daniel
    Militaire endurci, brigadier des armées du roi puis maréchal de camp, il est Gouverneur général de l'île de France en 1766 avec Pierre Poivre. Mais les querelles entre les deux hommes provoquent son rappel en France en 1768.
  • Foucault, Denis-Nicolas
    Ancien ordonnateur à la Nouvelle-Orléans où il a été accusé d'avoir fomenté un soulèvement contre le Gouverneur espagnol, il est sauvé par le duc de Praslin qui sollicite la clémence du roi d'Espagne. Il est ensuite nommé ordonnateur à Pondichéry en 1773 puis succède à Jacques Maillart-Dumesle comme intendant à l'île de France de 1776 à 1787.
  • La Brillanne, Antoine de Guiran de
    Gouverneur de l'île de France de 1776 à 1779.
  • Maillart-Dumesle, Jacques
    Successeur de Pierre Poivre comme commissaire-ordonnateur à l'île de France, de 1772 à 1776.
  • Poivre, Pierre
    "Voyageur philosophe" qui débute sa carrière en Extrême-Orient, il arrive pour la première fois à l'île de France en 1746 avec le Gouverneur La Bourdonnais. En 1767, il devient commissaire-ordonnateur à l'île de France où il projette d' introduire la culture des épices. Malheureusement, l'ensemble des colons de l'île se désintéresse de ces cultures et seules ses plantations du Domaine de Monplaisir donnent des résultats satisfaisants.
  • Souilhac, François, 
    vicomte de Gouverneur des îles de France et de Bourbon de 1779 à 1787.
  • Ternay, Charles-Louis d' Arsac,
    chevalier de Chef d'escadre, Gouverneur général des îles de France et de Bourbon de 1772 à 1776.
  • Tournais
    Représentant du roi à l'île de France pour le recouvrement des sommes dues à la Compagnie des Indes de 1775 à 1780 environ.

Descripteurs matières

Administration \ Armée \ Justice \ Police \ Agriculture \ Vie privée \ Agent public \ Approvisionnement \ Colonie \ Commerce \ Esclavage \ Comptabilité \ Navigation

Descripteurs lieux

Inde \ Madagascar \ Maurice (île) \ Philippines \ Port-Louis (île Maurice) \ Réunion, île de la \ Seychelles

Sources complémentaires dans d'autres services d'Archives

Archives nationales d'Outre-mer

Colonies, Archives ministérielles anciennes

  • Série A
    DIRECTION DES ARCHIVES DE FRANCE, "Arrêts, déclarations, édits et ordonnances concernant les colonies (1666-1779), Inventaire analytique de la série Colonies A", Paris, Archives nationales 1993, 387 p.
  • Sous-séries C2 (Compagnie des Indes et Inde française), C3 (Ile Bourbon), C4 (Ile de France) et C5 (Madagascar et Cap de Bonne-Espérance)
    DIRECTION DES ARCHIVES DE FRANCE, "Inventaire des archives coloniales, sous-séries C5A et C5B, correspondance à l'arrivée en provenance de Madagascar et du Cap de Bonne-Espérance", Paris, Archives nationales, 1970, 283 p.

Bibliographie

Ouvrages concernant l'administration de l'île de France sous l'Ancien Régime

  • MARION M., "Dictionnaire des institutions de la France XVIIe-XVIIIe siècles", Paris, Picard, 1993, 562 p.
  • MEYER J., TARRADE J., REY-GODZEIGUER A., THOBIE J., "Histoire de la France coloniale. Des origines à nos jours", Paris, Armand Colin, 1991, tome 1 : 846p
  • TOUSSAINT A., "Histoire des îles Mascareignes", Paris, Berger-Levrault, 1972, 349 p.
  • TOUSSAINT A., "Histoire de l'île Maurice (1721-1810)", Paris, PUF, 1971, "Que sais-je ?", 128 p.
  • TOUSSAINT A., "Port-Louis, deux siècles d'histoire (1735-1935)", Port-Louis, La Typographie moderne, 1936, 516 p.

Ouvrages concernant la Compagnie française des Indes

  • HAUDRERE P., "La Compagnie française des Indes (1719-1795)", Université de Paris IV, 1987, 4 vol., 1525 p.
  • MORINEAU M., "Les Grandes Compagnies des Indes orientales (XVIe-XIXe siècles)", Paris, PUF, 1994, "Que sais-je ?", 127 p.